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COPACABANA ET L'ISLA DEL SOL

Départ pour Copacabana et premières impressions de la ville :


Après une bonne dernière nuit reposante à La Paz, nous nous dirigeons à la cuisine de l’auberge, lançons un « Buenos Dias » à la dame qui prépare les déjeuners, prenons notre plateau composé d’un bol de céréales, une banane, un jus, un pain et de la confiture. Nous nous installons à la salle commune pour manger et regarder les autres backpackers faire de même.


Nous prenons ensuite nos sacs et marchons jusqu’au terminal de bus pour nous rendre à Copacabana, la fameuse, au bord du lac Titicaca. Ce n’est que huit heures de bus qui nous attendent, dans un décor tout autant joli que les précédents trajets. Nous trouvons une compagnie de bus différente que d’habitude (oui parce que figurez-vous que Trans Copacabana ne circule pas jusqu’à Copacabana,…) achetons nos billets, montons dans le bus et nous voilà à nouveau en route vers d’autres aventures.


Il nous faut une heure pour sortir de la Paz et sa banlieue, El Alto. On manque de se faire dégommer par un taxi en colère suite à un accrochage avec le bus dans un virage. Plus de peur que de mal, on peut reprendre notre route. On observe les gens vivre leur vie si quotidienne. Acheter des bananes, refaire un bout de route (seulement un bout!), construire le second étage d’une maison, les enfants aller à l’école dans leur uniforme propre à chaque école. Il fait beau et la vie s’écoule.


Quelques heures plus tard, nous voilà arrivés à San Pablo de Tiquina où le chauffeur nous demande à tous de descendre du bus. C’est l’endroit où nous devons prendre un petit bateau à moteur pour rejoindre la rive d’en face, San Pedro de Tiquina. Le bus, lui, montera à bord d’un sommaire bateau-ferry pour faire la traversée. Lors de ce petit changement, nous rencontrons deux Français, Clément et Anne-Sophie, en voyage pour quelques semaines en Bolivie. Le feeling passe tout de suite. Nous attendons donc tous les quarte au soleil que le bus nous rejoigne, puis nous repartons pour une trentaine de minutes de route afin d’arriver à destination.


C’est en fin de journée que nous rejoignons Copacabana, petite ville au bord du lac Titicaca vivant principalement du tourisme et des poissons. Nous sommes tout de suite conquis par ce décor fabuleux: lumière douce de fin de journée, des petites vaguelettes, un port rempli de bateaux à moteur, une odeur de bord de lac… Un air de vacances s’est glissé dans notre voyage.

On quitte les deux Français et partons à la recherche d’une auberge pour la nuit. Pas besoin de fournir trop d’effort puisqu’à la sortie du bus un type nous tend une carte de visite d’une auberge pas chère. Nous nous y rendons et en effet, c’est la nuit la moins chère que nous paierons de toute la Bolivie: 25 Bolivianos chacun (soit environ 4chf !). Il s'agit d'une chambre double correcte, avec des draps propres et on a même du wifi. Parfait.

Une fois nos affaires posées, nous ressortons faire un tour au port afin de trouver nos billets de bateau pour nous rendre sur l’Isla del Sol le lendemain. Nous nous dirigeons directement vers la Boleteria et obtenons nos deux billets pour le nord de l’île avec réduction; sourire ça aide!


En repartant du port, nous recroisons les deux Français rencontré dans le bus qui nous proposent instinctivement de venir boire une bière avec eux. On accepte et nous voilà installés sur la terrasse d’un restaurant au bord du lac. Autant dire qu’on y est resté seulement à cause de la vue, leur amabilité tendait de manière tout à fait continue vers celle d’une porte de grange. Le temps file et une fois les deux litres de bière écoulés, nous décidons d’aller souper tous les quatre. Nous trouvons un restaurant un peu plus haut dans la rue, bon marché et accueillant. On s’y engouffre et 35 secondes plus tard, une carte arrive dans nos mains. Au final, ce sera une soirée très chaleureuse que nous passerons à parler de nos vies respectives et à refaire le monde. Nous payons l’addition et rejoignons chacun nos maisons du soir. Le lendemain, on part sur l’île.


L’Isla del Sol:


Première journée:


C’est excités comme des puces que nous nous réveillons, impatients de nous rendre sur l’île dont on a entendu beaucoup de bien. On prépare nos affaires, on demande au gardien s’il peut garder nos gros sacs pendant deux jours, payons notre nuit et sortons trouver un petit déjeuner ainsi qu'un pic-inc pour le dîner du jour. Il paraît que tout est très cher sur l’île. On arpente les ruelles excentrées de Copacabana, on y trouve un marché de fruits et légumes à même le sol (un peu comme partout en Bolivie en fait) et on se précipite sur la dame qui vient de finir d’installer ses pains. On lui en demande quatre et on lui tend 2 bolivianos sans même lui demander le prix. On est content de commencer à connaître les prix de certains produits… ça veut dire qu’on est là depuis longtemps et qu’il est temps de quitter le pays! On redescend vers une boulangerie-pâtisserie pour notre petit déjeuner et on se dirige vers le port pour attendre notre petit bateau à moteur.


On distingue au loin les deux Français qui partent pour le Sud, avec un autre bateau du coup. Le port est rempli de touristes, tous se rendant sur l’île. On espère discrètement qu’ils aillent tous au Sud et nous laissent en paix au Nord.

Notre bateau arrive et on s’y engouffre. Quelques touristes montent et deux mamas Boliviennes viennent agrémenter le trajet avec leur sourire écarlate et leurs gros baluchons. Deux heures de bateau nous attendent, rythmées par le clapotis des vagues. Ca commence bien, un seul des deux moteurs fonctionne. Peut-être que le trajet prendra plus de temps du coup! Après quelques minutes à la dérive et quelques dizaines de minutes assez lentes, le pilote réussit à refaire fonctionner le second moteur. Nous voilà rassurés.


On observe le décor, l’eau à perte de vue, les quelques îles qui s’effacent au fur et à mesure de notre avancée, puis la pluie qui fait son apparition. Elle porte pas très bien son nom, cette île! On en profitera quand même.

On poursuit notre petite traversée et arrivons au port Nord de l’île. Nos yeux n’ont pas le temps de tout balayer que nous sommes déjà emballés par ce que nous découvrons. La pluie s’est arrêtée de tomber pour laisser place à un filet de ciel bleu et quelques rayons de soleil assez courageux pour percer les nuages encore denses. On espère de toutes nos forces que le soleil nous accompagnera pour le reste de la journée.


On regarde rapidement la carte de l’île, on s’oriente avec notre super application maps.me (oui toujours elle, la fidèle), on sort nos gambettes et nous voilà déjà entrain de trotter pour rejoindre le sommet de l’île. On part dans la direction opposée de tous les touristes afin de se retrouver un peu seul. On grimpe, on croise un fermier, un âne, et on arrive finalement sur l’arrête qui nous offre une vue panoramique splendide. Pour la petite info, l’île du soleil est longue d'environ 10km de long et peut être traversée à pieds du Nord au Sud (ou vice-versa) facilement en une journée. Elle comporte aussi quelques sites archéologiques de l'époques incas à visiter à la pointe Nord et à la pointe Sud. On a opté pour passer deux jours sur l’île afin d’avoir le temps de bien visiter la partie Nord et avoir le temps de faire la traversée le lendemain.


On s’arrête un moment pour admirer ce décor si bleu et fantastique, puis on rejoint le chemin officiel qui mène à la pointe Nord. On croise quelques touristes qui finissent leur tour dans l’autre sens et on rejoint finalement le point d’entrée du site archéologique. On paie notre droit d’entrée et on se fond dans la masse. On découvre cet ancien village inca avec des yeux de rêveurs, puis nous rejoignons tout un quartier de maisons incas où les touristes ne vont pas. On descend, on passe quelques portes, on joue à cache-cache avec ces édifices et terminons finalement par nous installer au milieu d’une pièce (on va dire le salon) pour regarder la vue sur le lac. Les gens ne savent pas ce qu’ils loupent par leur manque de curiosité et d’intérêt! On se prend à s’imaginer la vie ici il y a tant d’années, on voudrait que les pierres puissent nous parler. Finalement nous nous remettons en route une demi-heure plus tard et découvrons un site vide de touristes. Ils sont tous partis sans chercher plus loin, les fous!


Nous avons repéré un mirador quelques centaines de mètres plus haut. C’est en nous y dirigeant que nous tombons sur Clément et Anne-Sophie faisant leur pause de midi. Ils font l’aller-retour Sud-Nord en une journée pour passer la nuit au Sud et repartir à Copacabana le lendemain. Nous profitons d’un moment de calme ensoleillé pour discuter une dernière fois avec eux, c’est sûr qu’on ne les reverra plus par la suite. On se raconte nos petites découvertes du jour et nous nous quittons par une accolade bien amicale.


Armés de courage, nous défions cette jolie colline quelques mètres plus haut. Il fait chaud malgré le courant d’air omniprésent de l’île. On arrive finalement au sommet et on y découvre des petites tours de cailloux construites en signe de respect envers la Pacha Mama (Mère Nature). On admire encore une fois cette vue tellement belle. Ca nous rappelle la Suisse et ses lacs que l’on a pu admirer depuis des sommets aux alentours. On redescend lentement et on se décide à rejoindre une petite crique de l’autre côté. Malheureusement, elle n’est pas accessible. On tombe dans un terrain marécageux.


On finit alors par remonter tout ce que l’on est descendu (presque) pour rien et retrouvons ce fameux chemin que nous avions quitté plus tôt. Nous suivons les dalles et trouvons un autre mirador sur le chemin. On se décide à terminer notre tour pour trouver une auberge pour la nuit avant qu’il fasse nuit. Le chemin nous emmène au milieu d’un petit quartier d’habitations, un type est entrain de refaire la céramique de la façade. On le voit casser des catelles au marteau pour avoir la forme qu’il désire. On descend encore un peu et on voit trois mamans en train de faire la lessive dans de grosses bassines avec leurs enfants qui jouent à côté. On continue encore un peu et on arrive sur une immense plage de sable. L’apothéose de notre journée. La pluie est bien loin derrière nous et le soleil reprend ses droits, les couleurs sont vives mais douces à la fois, les cochons se promènent au bord de l’eau, on retrouve des Argentins croisés dans notre auberge à la Paz, on voit un match de foot de deux équipes de filles de l’île, et finalement on trouve un endroit où dormir. Sur la plage, à l’habitant. Que demande le peuple?



On s’installe rapidement et on repart arpenter les rues de ce petit coin de paradis. On arrive au port où le bateau nous a laissé ce matin. On se laisse tenter par un jus de fruit fait maison pressé devant nous. Banane-mangue pour moi et papaye-mangue pour Xavier, un délice. On s’installe sur des rochers du port et on regarde le soleil descendre. Une fois notre jus terminé, on se promène le long du lac, une vache profite de boire l’eau du lac, des enfants essaient de la récupérer pour l’amener de l’autre côté, un type repeint son bateau en bleu. Un air de vacances, on vous disait! On se dépêche de retourner sur la plage pour profiter des derniers rayons du soleil. On part finalement à la recherche d’un éventuel souper. Quelques petits restaurants agrémentent les rues, mais ne sont pas tous ouverts. Nous sommes en saison basse et il n’y a pas beaucoup de touristes. Nous trouvons quand même un petit restaurant tout sympathique qui en fait se résume à la maman qui cuisine et les enfants qui servent et prennent les commandes. Ce soir, truite à la plancha avec frite et riz (parce qu’ils ne connaissent toujours pas les légumes). Le restaurant se rempli petit à petit et la fille (pas plus de 12 ans) est débordée. Ca nous fait rire, elle sourit aussi. On paie et on libère la place pour les suivants.


Seconde journée:


Après une nuit calme et sans bruit, nous nous faisons réveiller par le coq à 5 heures du matin, puis quand le coq a enfin eu fini de chanter, les cochons ont fait un tour sur la plage, puis les moutons s’y sont mis. Certes, c’est un réveil bien plus doux que le « tu-tu-tu tu-tu-tu » de notre réveil. C’est donc aux aurores que nous sommes debout, à préparer nos affaires et à attendre que l’horloge tourne sur une heure décente pour commander un petit déjeuner sur le port! L’heure tourne, lentement, mais elle tourne. Et 8:00 est enfin là. On se dirige donc sur le port dans un petit restaurant offrant des déjeuners américains pour trois fois rien! (comprendre par là: pains, confiture, jus, thé, oeufs brouillés). On fait profiter notre estomac de ce si bon moment et une fois nos assiettes vides, nous repartons avec nos petits sacs pour traverser l’île jusqu’au Sud. On jette un dernier coup d’oeil à la plage et au port. Cette partie de l’île est si authentique et douce. Il y fait bon vivre ou en tout cas s’y reposer!


On prend le même chemin que la veille, on croise un autre fermier qui nous demande où on va, trop content de voir quelqu’un. On monte à même la colline, sans chemin. On suit une dame devant nous avec deux vaches. On croise deux américains qui ont le rhume. Ils ont un peu de peine avec le souffle. Oui parce qu’on est quand même à 4000m d’altitude. On a oublié de le dire, le Lac Titicaca est le lac navigable le plus haut du monde, d’où sa célébrité ! On rejoint le sommet et on part cette fois-ci dans l’autre direction que la veille. On suit un chemin de pavés bien entretenu (en fait, le même chemin que hier, mais qui va de l’autre côté du coup, en direction du Sud). On croise un chien qui décide de faire un bout de chemin avec nous. On lui a pas donné de nom à celui-là, il n’est pas resté suffisamment longtemps! Après quelques minutes, on tombe sur le point d’entrée (ou de sortie, ça dépend) pour la partie Nord de l’île et on doit à nouveau s’acquitter du droit d’entrée que nous avions payé la veille. On essaie d’argumenter notre cause. On a vraiment pas envie de repayer pour le même chemin! Mais rien n’y fait, on doit payer. Un peu frustrés, on continue notre chemin. On se console en admirant cette vue sur le lac et sur un ciel sans nuage. On ne croise personne à part un groupe de vieux Suisse-Allemands. A nouveau, on se dit qu’on est bien content de voyager seul et sans tour organisé. Il y a une certaine liberté à voyager comme cela.


Il ne nous faut pas plus de 2:30 pour rejoindre la pointe Sud. On trouve un mirador avec quelques ânes. Xavier joue son héros et va démêler la patte d’un d’eux. Il n’arrivait pas à aller brouter son coin d’herbe! Sur ce beau geste, nous entamons nous aussi notre repas de midi. Il est déjà 13:00 et nous mourrons de faim. Faut croire que le déjeuner américain a ses limites!

Une fois le repas (ça se rapproche plus d’un pique-nique sur le pouce) terminé, on entame notre descente jusqu’au port Sud de l’île. Pour cela, il nous faut traverser le village. Tout y est plus touristique et surfait. Les restaurants sont construits et décorés exactement comme il faut pour attirer les touristes. Tout y est du coup plus cher. On continue notre descente et rencontrons une petite dame entrain de tisser dans son jardin. Nous arrivons finalement au port vers 13:30. Pas de bol pour nous, le bateau ne part qu’à 15:30, il va donc falloir attendre en attendant, et pas question de remonter tout ce qu’on vient de descendre. On s’installe donc au bord de l’eau un moment, on bouquine et on finit par aller boire un jus de fruit sur une terrasse. On y retrouve le couple d’espagnols que nous avons rencontré à la fois lors du souper de la veille et du petit déjeuner de ce matin. On rit bien de se croiser partout, on échange quelques mots et buvons notre jus dans le calme.

L’heure approche et les touristes du jour arrivent. Ils sont certainement arrivés au Nord et ont fait la descente à pied jusqu’ici. Il y en a un paquet. Heureusement qu’on a fait la marche ce matin!

A 15:30 + 15 minutes, le bateau part avec à son bord tout ce flot de touristes. Nous sommes partis pour deux heures de vogue jusqu’à Copacabana. On se laisse bercer par le rythme agréable des vagues et on fait même un peu la sieste.


Une fois arrivés à Copacabana, on rejoint notre petit hôtel où nous avions laissé nos gros sacs, on réserve une nuit pour ce soir et partons explorer le reste de Copacabana. On se rend à la Basilique, bâtiment vraiment impressionnant et majestueux vu de l’extérieur mais tellement moche vu de l’intérieur (comprendre doré, kitch et sombre). On ne s’y attarde pas. On donne au passage quelques soles à deux mendiantes à la sortie de l’église. Le soleil est déjà bien bas et on souhaite vite vite vite aller au cerro El Calvario (qui culmine à 4040m environ) pour y admirer la vue sur la ville et le coucher du soleil sur le lac. Il nous faudra gravir 250m de dénivelée (du pipi de chat quoi!) pour atteindre le sommet. Bon ça c’était sans savoir que ce n’était que des escaliers dont les constructeurs ne connaissent pas la hauteur moyenne pour un humain moyen! Donc bon, Xavier me lance un « Dépêche-toi Didou, le soleil est en train de se coucher, on va le louper ! », et moi derrière qui monte comme je peux. A bout de souffle, je lui dis d’y aller sans moi et que je le rejoins dès que je suis en haut! Il ne demande pas son reste et il file comme une gazelle. Cinq minute plus tard, je le rejoins au sommet, visiblement nous n’étions pas les seuls à avoir eu cette brillante idée! Mais bon, il y a de la place pour tout le monde et la vue est tout simplement à couper le souffle (j’en avais déjà plus beaucoup, mais alors là…!). On s’installe à l’écart des autres, et on admire le soleil se coucher (je ne sais pas pourquoi il m’a stressée pour monter, je suis arrivée même en avance!). On en prend plein les yeux et une fois le soleil parti pour rejoindre l’Asie puis réveiller l’Europe, nous pensons à nos amis (en fait à vous, quoi!) et on attaque la descente pour trouver un coin où souper.


On retourne souper dans le même restaurant que le premier soir. On se prend des plats un peu plus typiques, on se régale et c’est l’estomac bien rempli que nous allons nous coucher.


Fini l’air de vacances:


C’est donc notre dernière journée à Copacabana, ce petit coin de paradis hors du temps. On quitte notre petit hôtel à la recherche de billets de bus pour notre prochaine destination. Cette fois, il est temps de quitter la Bolivie que nous aimons tant pour découvrir le Pérou. C’est donc à Cusco que nous allons nous rendre.

En descendant la rue en direction des agences de bus, nous reconnaissons de dos Maxime et Charline les Français qui étaient avec nous à Salta en Argentine! Trop contents de les revoir par hasard ici (nous les avions loupé de quelques jours à la Paz), nous allons prendre le petit déjeuner ensemble. On se raconte nos aventures et on réalise qu’ils ont rencontré Dhia à Rurrenabaque, le Tunisien avec qui nous avons partagé notre dortoir à Sucre. Il se trouve que Mathieu a fait un stage de survie en Amazonie avec lui. Le monde des backpackers est vraiment petit…!


L’heure avance trop vite et nous devons aller prendre notre bus. Maxime et Charline se rendent à Arequipa tandis que nous, nous montons à Cusco. Le hasard nous offre du temps ensemble car nous prenons le même bus pour un bout de route. Nous devrons changer plus loin pour Cusco.


On passe donc la douane ensemble, comme nous l’avons déjà fait tous les quatre de l’Argentine au Chili et du Chili à la Bolivie… On tend nos passeports, et voilà un nouveau tampon qui s’y glisse. Trop facile !


Le bus repart et nous continuons de papoter les quatre avant d’être à nouveau séparés jusqu’à ce que nos chemins ne se croisent à nouveau,…










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