SUCRE ET LE CRATÈRE DE MARAGUA
Notre arrivée:
Quatre heures de bus plus tard et pour Delphine des douleurs d’oreille à n’en plus finir à cause du changement d’altitude, nous voilà arrivés à Sucre en fin de journée. Nous reprenons nos sacs et entamons nos 2km de marche pour rejoindre notre auberge, la Villa Oropeza au centre de la ville. Certainement la meilleure auberge que nous n’ayons jamais eue jusqu’à aujourd’hui. Une propreté inégalable, des dortoirs spacieux, un accueil chaleureux (la gérante apprend tous les prénoms de chaque occupant de l’auberge), une cuisine plus que convenable, un balcon, un jardin,… bref on va s’y sentir bien!
Sucre est la capitale constitutionnelle de la Bolivie. Oui, oui, vous me lisez bien. En effet, La Paz se trouve être seulement la capitale administrative car c'est là que le pouvoir politique est en place. Mais officiellement, c'est Sucre qui se trouve être la capitale du pays. D'ailleurs, c'est ici que siège le pouvoir juridique du pays. Cette ville est plus basse en altitude, 2700m environ comparé à Potosi où nous étions à plus de 4000m. Ca fait du bien de retrouver de l'oxygène et surtout de ne plus avoir la tête qui tourne à chaque escalier monté. Nos globules rouges nous sont reconnaissantes et on va pouvoir être un peu plus dynamique dans nos visites. Les rues sont plus larges et du coup la pollution se fait moins ressentir qu’à Potosi, les bâtiments sont beaux, dans un style d’architecture bien différent et la ville est agréable à vivre. On y trouve une effervescence différente, un style de vie qui bouge. C’est difficile à expliquer, il faut le vivre pour le comprendre.
Nous apprenons très vite que ce week-end-là est consacré à la fête de la Vierge du vendredi au dimanche. Pas évident de circuler dans la foule compacte avec nos gros sacs pour rejoindre l'hostel depuis le terminal. Une fois installés à l’auberge, on décide de sortir pour voir cette manifestation, les épaules légères. Ici, ils ne font pas les choses à moitié! Les routes du centre de Sucre sont fermées à la circulation et laissent place à des défilés de danse dont les danseurs sont vêtus de costumes traditionnels, coiffés comme pour un mariage et maquillés à outrance. Chaque groupe de danseurs possède sa propre musique. Soit un véhicule les suit avec la sono, soit la fanfare joue en direct, si c'est pas un groupe de musiciens sur le camion avec la sono! Absolument grandiose. On reste planté dans un coin pour voir le spectacle passer sous nos yeux pendant un bon moment, puis l’appel de l’estomac se fait entendre! On part à la recherche de notre souper!
Un samedi où tout est bouché:
A cause de la fête de la Vierge, toutes les rues sont bouchées et difficiles d’accès. Tout ce que l’on réussit à faire ce samedi-là est de visiter le Mercado Central, LE marché de Sucre et de se promener dans le coin tout en admirant ces défilés. Sachant que la fête dure encore jusqu’au dimanche soir, on profite de prendre des billets de bus pour aller au fameux marché de Tarabuco qui a lieu tous les dimanches dans un petit village à quelques kilomètres de la ville. Chouette, un jour loin de la cohue.
Tarabuco:
Le lendemain matin, nous avons rendez-vous à la place 25 de Mayo afin de prendre le bus en direction du Tarabuco à 60km de là. Sur la place, nous rencontrons deux autres voyageurs qui prennent le même bus que nous : un australien et une belge parlant flamant. Autant vous dire qu'avec les accents, on ne les comprenait ni l'un ni l'autre... ^^
Après une bonne heure de bus, nous arrivons dans le petit village en question. Un dame entre dans le bus et nous accompagne jusque dans une jolie cours intérieure d'une maison. Elle est ravie de pouvoir pratiquer son anglais et nous donne toutes les informations utiles concernant les différents marchés ainsi qui quelques règles de savoir vivre à respecter pour ne pas avoir de problèmes avec les locaux. (par exemple, ne pas prendre quelqu'un en photo sans son autorisation, car certains croient qui tu voles une partie de leur âme en les photographiant), elle nous montre sur une carte où se trouvent les marchés et nous donne rendez-vous pour un show de danse à 12:30 au même endroit.
A Tarabuco, il y a trois marchés différents: l’un pour les textiles, l’autre pour les fruits et légumes et le dernier pour les animaux. On se rend aux légumes en premier et on y trouve des paysans avec leurs ânes venus faire leurs courses comme on va à la Migros le samedi. La plupart viennent en fait des villages voisins (parfois pas si voisins que cela) pour vendre leurs récoltes. On y trouve vraiment de tout, et quand l’estomac grogne on a envie de tout acheter! On sera notamment étonné par le coût si peu cher des choses de ce marché local. Nous payons 4 petits pains 2 bolivanos (28 centimes).
Il est difficile d’entretenir une conversation avec les gens car ici ils ne parlent plus espagnol mais Quechua! Les mains et les gestes nous permettent tout de même de communiquer.
On se dirige ensuite vers les rues dédiées aux textiles. Là on trouve de tout: nappes, trousses, habits, sacs, marque-page, bracelet, etc etc etc ! Tous veulent te vendre quelque chose, les « compra me, compra me ! » (« Achète-moi, achète-moi ») fusent et on sourit pour s’en défaire. Les couleurs sont vives et attrayantes, tout est beau. On trouve même des stands de chaussures faites en pneus! C’est sûr, ça doit être résistant…!
Sur le chemin, on trouve une église dans laquelle a lieu la messe, on jette un oeil et on poursuit notre chemin. On trouve un groupe de musicien dans la rue, doués les mecs..!
Quelques rues plus loin, nous nous retrouvons au marché des animaux. Sans doute le plus étonnant de tous. Des vaches, des chèvres, des cochons se trouvent sur différentes places et des gens viennent acheter les animaux pour leurs champs. Petit pincement au coeur quand on voit un gars monter une chèvre dans le camion et lui taper trois fois la tête contre le bord. C’est sûr, le rapport aux animaux n’est clairement pas le même ici que chez nous…! Il faut prendre du recul, pas toujours évident!
Il est maintenant presque midi et demi et nous décidons de retourner au lieu de rendez-vous pour dîner et profiter du show de danse typiquement bolivien avec des tenues toutes autant boliviennes. Le repas est absolument délicieux. Jo et Cindy seraient aux anges. Une entrée, puis une seconde entrée, un premier plat, puis le plat principal et pour finir le dessert…! C’était pas du gastro, mais clairement il y avait du niveau. Tout cela pour la modique somme de 15CHF pour les deux.
On se dépêche de payer et nous voilà déjà dans le bus pour nous ramener à Sucre. Il est 14:00 et Tarabuco nous a emballé.
De retour à l’auberge, nous décidons de nous renseigner davantage sur une randonnée au cratère de Maragua et le chemin pré-hispanique. Les agences proposent un tour d’une journée, mais ces tours sont vraiment très chers pour ce que c’est. Nous décidons alors que nous ferons ce tour seul, en autonome, pour autant que cela soit faisable. Plusieurs blog nous rassurent et affirment que c’est faisable sans guide. Nous partons alors faire quelques commissions pour tenir les deux jours et nous nous couchons de bonne heure pour être en forme le lendemain. C’est deux fois 17km de marche qui nous attendent pour les deux prochains jours.
La randonnée à Maragua:
Nous partons donc à 7:00 pour prendre le bus 1 pour aller à l’arrêt de bus Parada a Ravello. On lève la main, le bus s’arrête, on paie 3 bolivanos et nous voilà en route pour l’aventure totale. Le trajet dure approximativement 30 minutes et tout le monde nous regarde bizarrement avec nos gros sacs. Ne sachant pas où se trouve l’arrêt, nous demandons au chauffeur de nous dire quand nous serons arrivés. « Ya ya, parada a Ravello, no problema amigos. ». Super, on se dit, ça va être facile comme ça! Mais bon, première tuile, le chauffeur oublie de nous faire descendre à l’arrêt demandé et nous voilà 300m plus haut à redescendre en espérant trouver ce fameux arrêt. Pour se rassurer, je lance un « t’inquiète, on a 30 minutes de marge pour le prochain bus, on a le temps, c’est pas grave! » et on finit effectivement par trouver "l’arrêt du bus". Sauf que voilà… le bus de 9:30 est déjà parti parce qu’il était plein et c’est le seul bus de la journée pour nous rendre à notre point de départ. Les chauffeurs de mini-bus fourmillent dans tous les sens et l'un d'eux nous propose de nous prendre et de nous emmener jusqu’à Capilla de Chataquila, notre destination. On accepte et 1:30 de voiture plus loin nous voilà arrivés.
A Capilla de Chataquila, il n’y a rien. Enfin presque, il y a une église (comme son nom l’indique) et le début du chemin inca, et c’est tout. On comprend mieux pourquoi il n’y avait pas plus de bus par jour!
On commence la marche par ce fameux chemin préhispanique qui descend pendant environ 1:30 dans un décor absolument sublime et intacte. Nous pouvons déjà profiter de couleurs éclatantes et rougeoyantes. On voit au loin un bout du cratère de Maragua, mais ça on ne s’en rendra pas compte avant d’être arrivés. On descend ce chemin rempli d’histoire, tout content de pouvoir enfin marcher dans la nature. Nous croisons un groupe de touristes avec un guide. L’un d’eux était à Tarabuco avec nous la veille, on se reconnait, on se sourit et on poursuit. Nous arrivons au bas du chemin inca et rejoignons un pont. Nous traversons et allons se mettre à l’ombre pour dîner. La chaleur est telle qu’on a tous les deux envie de se jeter dans la rivière comme les enfants que l’on voit au loin. On ne pensait pas qu’en hiver il pouvait faire si chaud. Il fait passé 30 degrés et 12 kilomètres nous attendent encore. C’était sans savoir que les 12km n’étaient que de la montée…!
Nous rencontrons une famille au bord de la rivière, venue pour dîner en toute simplicité. La plus jeune nous demande si nous allons à Maragua. Chouette elle parle espagnol, on profite de lui demander si l’unique chemin est la route ou s’il en existe un autre un peu plus officieux. Elle confirme que la route est la seule façon de se rendre à Maragua. Nous repartons donc avec nos gros sacs sous le soleil brulant.
En fait, Maragua est un petit village reculé qui se trouve dans un cuvette. Tout autour de Maragua se trouvent des montagnes (ou de grosses collines plutôt) avec de belles formes et couleurs. Vous verrez en images ;) Ca s’appelle cratère de Maragua à cause de ces montagnes qui entourent le village. Donc rien à voir avec un cratère de volcan ou de météorite, comme on l’imaginait au départ.
Nous remettons un pied devant l’autre et entamons cette longue montée. A chaque virage au loin on se dit que ce sera le dernier et que ça va ensuite redescendre. Mais non. Il n’y a pas d’ombre et le soleil est impitoyable. On avale la poussière, on rencontre des chiens errants, des vaches, des ânes, des chèvres, des moutons… et même 2 jeeps de touristes qui eux se rendent à Maragua en voiture (les mâlins!!). Le soleil rend cette marche difficile mais nous ne regrettons rien car la vue est absolument superbe et n’aurait vraiment pas la même saveur si nous faisions la route en voiture! J’oublie mes cloques et me concentre sur le chemin restant. On traverse des petits villages perdus avec quelques habitants réunis sur la place du village. Et c’est finalement à 16:30 que nous arrivons à Maragua.
Nous sommes fatigués, avons soif et n’avons plus d’eau. Notre super application maps.me (super pratique soit dit en passant pour nos amis voyageurs) nous dit qu’il y a un petit magasin quelque part, mais on ne le trouve pas. On demande alors à la maîtresse d’école (probablement la seule à parler espagnol et non quechua dans le coin!) si elle sait où il se trouve en lui expliquant que nous cherchons de l’eau. Elle rit et me dit « yo tambien, estoy buscando agua » (« moi aussi, je cherche de l'eau »). C’est la saison sèche et toutes les rivières n’ont plus d’eau. On a eu l’air ridicule. Ce sont les premiers à vouloir de l’eau pour leur vie au quotidien…!
Mais tout sourire elle nous indique une petite maison blanche au loin et nous dit que nous trouverons un petit magasin là bas. Nous nous y rendons un peu dubitatifs. Ca ne ressemble vraiment pas à un magasin mais plutôt à une habitation. On rencontre une petite dame entrain de faire du tissage et nous lui demandons s’il y a un magasin par ici. Elle nous dit que oui (Alléluia!), ouvre une porte et nous demande ce que nous voulons. En fait, ce magasin, c’est simplement une pièce avec des stocks, un peu comme nos caves chez nous. Du coup, on profite de lui prendre 6 litres d’eau.
Nous nous installons un peu plus loin pour boire un peu et manger quatre biscuits, puis nous nous remettons en route pour trouver un droit où dormir.
Il nous faut maintenant trouver un endroit plat et sans caillou (pas si facile dans cette région…!) pour planter la tente. On finit par trouver le seul espace de 2m sur 3m composé de sable. Nous mettons la tente et allons profiter du coucher du soleil sur ces magnifiques montagnes.
N’étant pas forcément très discrets avec une tente verte pomme, nous nous sommes faits repérer par les villageois habitant sur les sommets. Nous voyons alors une petite dame descendre de la colline pour venir vers nous. Elle arrive avec une petite sacoche tissée à la main pour nous demander si nous voulions la lui acheter. Nous lui donnons un peu d’argent et commençons à discuter avec elle. Bon, elle parle quechua mais comprend l’espagnol alors nous pouvons lui parler et elle nous fait des dessins et des gestes pour nous répondre. Elle insiste pour que nous venions dormir et souper chez elle, là haut sur la montagne. Très touchés par la proposition, nous déclinons en lui expliquant que tout le campement est installé et que nous allons nous faire à souper. Elle insiste encore et nous déclinons encore. Fatigués, le campement tout installé, nous n'avons pas le courage de tous remballer pour aller dormir chez elle. Cela ne fait rien. Elle reste avec nous pour discuter. Elle pleure d’émotion, nous remercie pour cet échange et remonte à la maison.
Emus par cette rencontre avec elle, nous préparons le souper en silence. Ce sera purée de pomme de terre à la sauce tomate. Nous n’avons pas le temps de finir de cuisiner que nous la voyons à nouveau descendre de sa colline. On espérait sincèrement qu’elle ne voulait pas nous revendre quelque chose car on n’aurait pas eu la force de lui dire non. Mais au contraire, elle est descendue nous offrir le souper : Soupe de quinoa, riz et pomme de terre! Puisque nous ne voulions pas venir à elle, elle est venue à nous. Sacrée dose d’humilité. Nous mangeons son repas et elle mange le nôtre. Curieuse de savoir comment nous avons cuisiner sans feu, elle nous demande comment nous avons fait. Xavier lui montre notre petit réchaud à gaz. Elle est subjuguée par ce truc si petit.
Une fois la nuit tombée, elle repart avec son bol plein de notre purée de pomme de terre pour sa famille (échange de bons procédés ^^) et nous nous mettons au lit. Une chose est sûre, aucun tour touristique ne vous fera jamais rencontrer les locaux de manière si authentique et poignante. Les agences ne pourront jamais mettre un prix sur des rencontres pareilles.
Le lendemain, nous nous réveillons au petit matin et découvrons un décor merveilleux illuminé par les rayons du soleil levant. Nous préparons le déjeuner et retrouvons notre petite dame de la veille qui se rend à Maragua. On se dit que cette fois, ce sera la dernière fois qu’on la verra. Nous plions le campement et nous remontons en route. Aujourd’hui, nous irons voir des traces de dinosaures (si, si!) et avalerons 17km jusqu’à Potolo, un village depuis lequel nous pourrons reprendre le bus pour rentrer à Sucre.
Nous suivons la route (qui monte pour changer) jusqu’à un croisement pour rejoindre un autre petit village perdu qui nous conduira sur les traces des dinosaures. La vue est toujours superbe bien que moins impressionnante que la veille. Nous avons bien fait de partir tôt le matin, le soleil est moins dur et l’air respirable.
Après s’être perdus quelque peu et avoir certainement fait quelques centaines de mètres en plus, nous finissons par trouver ces fameuses traces de dinosaures fossilisées dans la pierre. Bon,… les sceptiques diront que ça pourrait être de groooosses autruches… Nous, on préfère croire à ces traces et imaginer les dinosaures sur ces terres. Jugez par vous-mêmes!
Nous croquons trois bouts de chocolat et continuons cette super montée que l’on aime tant. Nous traversons des champs, des prairies, des troupeaux de moutons, se faisons aboyer par les chien-bergers, manquons de tomber dans les ravins, rencontrons quelques locaux au loin et finissons par retrouver la route qui mène à Potolo. Nous enchaînons 10km de montée, plat, descente jusqu’à Potolo et c’est absolument épuisés que nous arrivons enfin sur cette place tant attendue en début d’après-midi. Nous voyons au loin un bus (en fait, c’est des van ici!), nous y courons presque de peur qu’il ne parte sans nous (dans le cas où il irait à Sucre et que ce serait l’unique bus de la journée… ABE). En effet, ce bus va à Sucre, il est presque plein et il part ahorita! On ne se fait pas prier, on donne nos sacs sur le toit, on monte dans le bus et on se laisse bercer (ou pas) par la route bien caillouteuse pendant les 2 prochaines heures.
Tellement pressés de prendre ce bus, nous n’avons aucune photo de Potolo. La place restera un vague souvenir un peu flou dans nos mémoires!
Nous arrivons à l’auberge en fin de journée et y rencontrons Dia, un Tunisien qui vient d’arriver et qui dormira dans notre dortoir. Il planifie de faire cette randonnée en autonome le lendemain! Ca tombe bien, on a des conseils à lui donner!
Après une bonne douche, un peu de lessive et un souper bien mérité au Pollo Loco (un fast-food un peu moins fast-food que le Mcdo) où ils y font le poulet de manière absolument divine (et surtout, ils te le servent avec frites, nouilles et riz), nous allons nous coucher en espérant pouvoir faire la grasse matinée le lendemain!
La visite de la ville au calme :
Maintenant que la fête de la Vierge est terminée et que la routine a repris le dessus, nous pouvons visiter la ville calmement sans y trouver les monuments fermés! Nous partons en direction de la Recoleta, dans les hauteurs afin de voir la vue sur la ville. Nous y découvrons un endroit calme et agréable. Aucun touriste à l’horizon, quelques marchants de souvenirs, un restaurant panoramique et une vue… panoramique! Nous profitons de visiter le monastère de la Recoleta qui est encore habité. Le bas est consacré au musée et le haut aux habitations. Nous découvrons un monastère plus authentique que celui de Potosi car moins restauré. Plus petit mais plus chaleureux. La visite en espagnole dure 30 minutes et à midi nous voilà déjà dehors.
Nous redescendons au centre-ville pour nous diriger cette fois-ci vers le parc Simon Bolivar. Lieu de rencontres et d’échanges, nous y trouvons un tas de jeunes écoliers et étudiants venus passer leur pause de midi au calme et loin de la pollution citadine. Nous y trouvons même la réplique de la Tour Eiffel, moins haute, moins belle et moins sécurisée! Nous imitons les jeunes et montons au sommet. De là, on a une jolie vue sur l’ensemble du parc. Mais vu la largeur de la plateforme, c’est Xavier qui fera les photos, moi je l’attends en bas!
On se promène et finalement l’appel de l’estomac (oui… toujours cet estomac!) aura raison de nous. Nous partons dîner.
En milieu d’après-midi, nous décidons de prendre part à la visite guidée de la Casa de la Libertad. Le bâtiment est splendide, la visite nous plonge dans l’histoire (mouvementée) de la Bolivie et nous donne envie d’en savoir plus.
Nous repartons à l’hostel nous reposer et tuer le temps avant de nous rendre au terminal de bus à 20:00. Notre bus part à 20:30 tapante (sans retard cette fois-ci) en direction de Cochabamba. C’est 8:00 de bus sur une route en travaux qui nous attend. La nuit va être courte.